Bonjour à toutes !
Ca pourra peut-être vous intéresser, mais j'ai lu un article très intéressant sur l'épisode de Noël. Le journaliste qui a écrit cet article à un avis bien précis de la situation concernant le départ de Matt, rien que le titre donne envie : The Captain Kirk Problem: How Doctor Who Betrayed Matt Smith ( Comment Doctor Who a trahi Matt Smith )
Voilà le lien, un peu de lecture ! :)
http://www.theatlantic.com/entertainment/archive/2013/12/the-captain-kirk-problem-how-em-doctor-who-em-betrayed-matt-smith/282690/[Edit : J'ai traduis plus ou moins l'article ! Il y a surement quelques fautes, j'en suis désolée, mais au moins, vous aurez une idée :) ]Comment Doctor Who a trahi Matt SmithL'acteur du 11ème Docteur a joué admirablement pendant 4 ans. Mais les auteurs de la série l'ont laissé tombé.
Avec l'épisode de Noël de Doctor Who de la semaine dernière, le noeud papillon est tombé sur le sol du TARDIS et nous avons dit notre dernier " Bonne nuit " au " Raggedy Man ". Qu'est ce qu'une épitaphe pour Matt Smith, maintenant que sa course comme le personnage-titre de la série est terminée ?
Je reviens à un sentiment qui a surgit pendant un moment maintenant : Il méritait mieux.
L'écriture et les défaults de Doctor Who ont été tellement flagrants pour les deux dernières années que la popularité de la série de Science fiction âgée de 50 ans a grimpé aux Etats Unis ( Même si ses notes ont un peu fléchi au Royaume-Uni ) Notamment : L'énergie, le charisme et la cordialité des premiers hommes de l'émission. Après un peu plus de trois saisons à courir, Smith a tendance à arriver deuxième dans les sondages dans la catégorie " Docteur favoris ", derrière son prédécesseurs, David Tennant.
Mais, à condition que Steven Moffat sorte ses outils de vendeur de viande, Smith pourrait bien avoir été le plus fort sur les 13 hommes qui ont joué le rôle canoniquement.
Face à un fandom sceptique après avoir reprit la suite à Tennant en 2010, l'homme de 26 ans relativement inconnu du public Smith, a enchaîné sur une série de belles performantes dans sa première saison, la cinquième saison puisque la série a été relancée en 2005. Smith a non seulement une apparence jeune ( River Song l’appelait " Un dieu sans âge avec le visage de garçon de 12 ans " ) mais aussi un physique pour le rôle, ce qui, avec tout les gestes et battements Kermit-esque et sa tendance décalée à tourner, comme un croisement entre Brian Boitano et une girafe qui vient de naître.
Mais il peut aussi montrer que son personnage était âgé d'un millénaire. La façon compliquée qu'il avait pour se tordre les mains ( tout droit sortie du Deuxième Docteur Patrick Troughton ) est une manière de vieil homme. Et dans ses immobilités, il pouvait regarder avec difficultées et préocupation d'une manière que peu de ses prédécesseurs ont fait, même ceux qui ont joué dans les années 50. Un exploit, et tout à fait dans le rôle : Le 11ème Docteur était le plus vieux à ce jour.
L'approche de Smith pour le personnage, et l'alchimie évidente à l'écran qu'il a eut avec les compagnons Karen Gillan dans le rôle d'Amy Pond, Arthur Darvill dans le rôle de Rory Williams et Alex Kingston dans le rôle de River Song a aidé la vente du paquet entier ridicule qu'est Doctor Who. Sa première saison a eut des problèmes, mais les épisodes individuels ont eut assez d'élan ( Ainsi que la Direction et la production par rapport aux épisodes précédents avec le renouveau de Doctor Who ) qui a bien tout accroché ensemble.
Le problème n'a jamais été du à la performance de Matt Smith. C'était à cause de la conception du personnage de Steven Moffat.
Les téléspectateurs ont eu un bref exposé sur la vision de Moffat dans la saison 4 avec les deux parties d'épisode qu'il a écrit ( Silence in the Library / Forest of the Dead ) dans lequel Moffat créer River rencontrant Tennant, le 10ème Docteur. A un moment, elle se transforme en porte-parole de Moffat : Même si elle pense que le 10ème Docteur est bon " Maintenant, Mon Docteur, j'ai vu des armées entières se retourner et s'enfuir, et il se pavanait en retournant à son TARDIS en ouvrant les portes d'un claquement de doigts ".
Toutes les incarnations du Docteur ont été plus ou moins arrogantes, mais ils ont aussi tempéré celle ci avec divers degrés d'humilité, d'abnégation et un sens de l'émerveillement. Mais si Moffat courrait après les choses, le Docteur saurait se pavaner, bon sang.
Une fois que Moffat a pris les rênes, se pavaner, il pouvait ( Même avec une démarche sexy il le pouvait, grâce à la performance de Matt Smith ). Les premiers anneaux de la saison avec le Docteur disant au monde à quel point il était génial, et comment ils devaient avoir peur, parce qu'il est génial.
Pour les Atraxis dans sa première apparition : " Bonjour, je suis le Docteur. En gros, cours. "
Pour les Anges pleureurs : " Il y a une seule chose que vous n'avez jamais pris au piège. Si vous êtes intelligent, si vous tenez à votre existence, si vous avez encore des plans pour demain, il y a une chose que vous n'avez jamais, jamais mis dans un piège... Moi. "
Et puis bien sûr son discours de référence, le " Bonjour, Stonehenge " dans " The Pandorica Opens ". Comme nous, le public, savons qu'en fin de compte, ces cas répétés de vantardise du 11ème Docteur sur lui même à un ciel remplis de menace extraterrestre ( Ce qui arrive de nouveau dans son adieu sur l'épisode de Noël ) se détache comme du harcèlement.
Donc, c'est un fanfaron intimidant ( Qui retient également des informations vitales des gens dont il se soucie le plus. Pendant la première saison, quand Rory meurt et se fait engloutir par la fissure dans l'Univers, cessant ainsi d’exister, le Docteur se souvient de Rory, au contraire d'Amy, la fiancée de celui ci. Es ce que le Docteur dit : " Amy écoute moi, je sais que tu ne t'en souviens pas, mais tu as eu ce fiancé, et tu as décidé de te marier avec lui après m'avoir agressé sexuellement, mais il a été englouti par la fissure de ton mur, et je sais que cela à quelque chose à voir avec moi. Tiens ! Voilà un morceau de TARDIS que j'ai sortis de la fissure ! Avec ton aide, nous allons résoudre ce problème, je te le promets. Et nous allons certainement pas commencer avant les deux ou trois prochains épisodes en allant au musée. Allez, Pond ! "
Non, et ils ne commencent qu'à deux pour les trois prochains épisodes, avant d'aller au musée. Et puis ils trouvent Rory encore, sans raison valable, au passage Arthur Darvill est génial ( Regardez Broadchurch ASAP ! ) et toutes les séries tv ont besoin de plus d'Arthur Darvill.
L'intégralité de la saison 6 est la fascination de Moffat pour les rebondissement et les mystères ( Dans notre maison, nous décrire cette tendance regrettable qu'est le " Plotty-Wotty" s'il vous plait ) a reprit la série, et l'ensemble de Doctor Who a souffert. Comme pour le Docteur lui même, dans la Sixième saison : Il n'a pas parlé à Amy ou Rory sur les résultés anormaux à propos de sa grossesse ( Et pourquoi il l'a testé pour une grossesse, de toute façon ? ) Hypnotisant l'humanité pour devenir une race de tueur ( Mais le Silence est effrayant, donc envoie les se faire foutre d'accord ? ) Et il a invité tous ses "proches" pour être témoin involontaire de sa mort truquée.
Smith et ses collègues membre du casting, avec le score qui s'agitait, faisaient leur possible pour nous convaincre que tout cela était très émouvant. Mais même leurs meilleures performances ne pouvaient pas rattraper la vacuité et les relations des personnages qui étaient sur le papier.
La première moitié de la saison Sept était pire, avec Smith qui surenchère et devient plus maniaque avec ses tics ( En particulier dans " Dinosaurs on a Spaceship" et " The Pover of Three " ) avec en plus l'ombre Tennant-esque qui planait, et tout cela semblait un peu désespéré. La deuxième moitié de la saison, avec le nouveau compagnon Clara Oswald, était également sans âme, avec le Docteur et ses vieux tours de retenue avec la clé de son compagnon de voyage, et avec la jolie acolyte courageuse, se révèle être une marche longue et douloureuse, car elle se sacrifie pour sauver le Docteur parce que... Le Docteur est génial. Comme l'a dit Christopher Orr de " The Atlantic's " de l'indulgence de Peter Jackson de l'ennuyeux film The Hobbit, c'est comme regarder un film à gros budget tiré d'une fanfiction mal écrite.
L'épisode spécial du 50ème anniversaire, " The Day of the Doctor " nous a offert un répit qui était bienvenue de cette corvée. Il était de loin le meilleur épisode que Moffat ait écrit depuis " The Pandorica Opens / The Big Bang ". En dépit de certaines critiques positives, certaines personnes critiquaient Moffat qui reconnaissait que c'était le moment d'agir pour la série : Il s'avère que le Docteur n'avait pas tué tous les Seigneurs du Temps, comme il avait été écrit précédemment par Russel T. Davies, il les cacha dans un univers de poche. Bien que je trouve la compulsion de Moffat a insérer ses propres personnages dans le Monde de Doctor Who dans une continuité presque gênante ( cf La blague Forrest Gumping de Clara dans les épisodes des Docteurs Classiques dans " The name of the Doctor " ), actuellement je ne pense pas que la réécriture de cet acte de génocide évite totalement le contenu émotionnel de l'ère Davies. Donc, il s'avère que les Seigneurs du Temps sont perdus, au lieu d'être anéantie ? Bordel, le Docteur pensait qu'il avait détruit les Daleks aussi, et ils reviennent. Pourquoi les Seigneurs du Temps ne devraient pas avoir une sortie ?
Mais alors que, dans le contexte de l'épisode, ce tournant déjà établi de défaite en victoire ne me dérangeait pas, il rentre dans un modèle de lâcheté de la part de Moffat. Il n'y a tout simplement jamais eut de conséquences pour tous les personnages principaux de Doctor Who crées par celui ci. Chaque sacrifice apparent, les pertes tragiques, ou le compromis moral est invalidé par une sorte de bouton de remise à zéro, sans coût physique ou psychologique. La "perte" des Ponds était tellement absurde, qu'il ne les compte même pas. Ils ont appris à vivre pleinement leur vie ensemble dans le passé, mais le Docteur ne pourrait jamais revenir en arrière et les voir à nouveau ? C'est insultant. Pourquoi ne pas avoir pris les deux pour un véritable sacrifice et effectivement, vous savez, mourir ? Donc les sentiments de Moffat tentent d'épargner ici ?
Comme le capitaine James T. Kirk observe avec mépris de lui même ( Dans un développement un peu soigné du caractère qui sert aussi de commentaire de la même façon statique de Kirk au cours de la série Star Trek ). Il a toujours été normal de faire en sorte de trouver la sortie, le code de triche, le bouton de remise à zéro. Il n'avait jamais eu à faire face à la situation d'échec. Il pensait qu'il pouvait encore prendre la fuite avec elle, et puis il a découvert que parfois, certaines victoires avaient un prix, dans ce cas, la vie de ses meilleurs amis. Maintenant, en terme d'histoire, ça craint que la franchise Star Trek ont détruit ça en apportant Spock dans le prochain film, mais c'est à cause de la modification de Kirk que Khan est à juste titre considéré comme le meilleur film Trek.
Le 11ème Docteur est la série TV de Kirk, pas la colère de Khan Kirk. Il n'a ni changé, ni grandit. Moffat lui même l'a surnommé " L'homme qui oublie " dans le 50ème anniversaire, et dans cet épisode, son voyage n'est pas définissable, suite au choix moral horrible qu'il a fait, et les codes de triche.
En tant qu'acteur, comment êtes vous censé jouer ça ? Smith a essayé à peu près tout. De façon amusante, Méchante, larmoyante... Il a tout mis là dedans, mais avec rien en jeu, c'était comme regarder un atelier dans "Actor's Studio " ou quelque chose dans le genre. Et ses mêmes charmes considérables pourraient pas lisser les commentaires sexistes de son personnage, lorgnant les femmes, et pas de consensuel baiser, point culminant dans le pauvre épisode de régénération " The Time of the Doctor " dans lequel il est essentiellement planté comme le Pape. Mais apparemment il avait une relation avec elle, mais c'est aussi un problème : Encore une autre femme puissante qui tombe dans les mains du Docteur ? Encore une fois, mauvaise fanfiction.
Le tour de l'adieu de Smith est certainement le pire. De la manigance à la Mork & Mindy forcée avec la famille de Clara, à la répétition de " Doctor Who ", à l'attaque de la régénération, c'était assez pénible à regarder. Comme Moffat a coché les cases, en expliquant les mystères persistants de la course de Smith ( Sur la connexion entre le silence et l'explosion du Tardis ect... ) tout ce que je pouvais penser, était que les huit mots mortels qui condamnent toutes les formes de narration : Je m'en fous de ce que les gens pensent.
Mais vous savez quoi ? Matt Smith, mec. Au milieu de cette épave de train, il fait un peu le malin avec la tête coupée d'un Cyberman qui trouve effectivement un ventricule. Lorsque Handles meurt, Smith, dans son maquillage datant du moyen âge, dit son nom à plusieurs moment et le regarde fixement. Le regard sur son visage évoque des souvenirs, pas seulement de K-9, mais aussi de tous les autres compagnons disparus depuis longtemps. Encore un autre, son visage dit. J'en ais perdu encore un autre.
Smith est un acteur merveilleux, et a été parfait dans le rôle du Docteur. Son successeur, Peter Capaldi, est aussi un merveilleux acteur ( Après avoir l'avoir regardé dans " F-bomb " son chemin dans " In the Loop ", je dois m'empêcher de mettre fin à mes conversations sur mon portable, " Fuckity-Bye ! " ) Et, malgré ma déception que le rôle n'aille pas à une femme cette fois ci, je crois qu'il est également fait pour jouer le Docteur.
Si seulement les problèmes de cette série avait quelque chose à voir avec le casting.